Biographie
Le nouvel album de Marie Davidson est une réflexion sur elle-même. Working Class Woman, à paraître le 5 octobre via Make It Rain Records (Canada) et Ninja Tune (reste du monde), est le quatrième album de la Montréalaise et son plus introspectif à ce jour: une mise au point sur son état d’esprit, le bilan d’une année passée à Berlin, et un commentaire sur le stress et les tensions d’une vie qui gravite autour de la musique électronique et de la culture des clubs.
Le nouvel album de Marie Davidson est une réflexion sur elle-même. Working Class Woman, à paraître le 5 octobre via Make It Rain Records (Canada) et Ninja Tune (reste du monde), est le quatrième album de la Montréalaise et son plus introspectif à ce jour: une mise au point sur son état d’esprit, le bilan d’une année passée à Berlin, et un commentaire sur le stress et les tensions d’une vie qui gravite autour de la musique électronique et de la culture des clubs. En s’inspirant de ses expériences, de plusieurs écrivains, penseurs et cinéastes qui l’ont influencée, la réaction de Davidson face à ces moments compliqués est d’explorer comment elle y réagit avec une bonne dose d’autodérision. « Ça vient de mon cerveau, à travers mes expériences: la souffrance et l’humour, la joie et la noirceur d’être Marie Davidson », explique-t-elle. C’est un portrait honnête de son état actuel. Pour reprendre ses mots, « c’est un album égoïste et je suis en paix avec cela. »
Le son de Working Class Woman est plus direct que celui de ses sorties précédentes. Ses influences restent les mêmes, de l’Italo Disco au proto-industriel et à l’électro, mais elle y incorpore plus de poids dans la balance. En résulte un disque plus viscéral que tout ce qu’elle a pu faire dans le passé. L’artiste réussit à équilibrer le tout en jumelant ce son industriel à du texte parlé, plutôt que du spoken word, qu’elle entrevoit comme une tradition bien à part. Les paysages sonores riches et sombres sont contrebalancés par des propos teintés d’humour plus noir qu’auparavant; elle se penche sur la culture des clubs et envoie des critiques au monde moderne. C’est cette même énergie que l’on retrouve sur le premier single ‘So Right’, lancé aujourd’hui et accompagné d’un remix de John Talabot.
Le nouveau long jeu poursuit la trajectoire lancée par son album précédent, Adieux Au Dancefloor (Cititrax / Minimal Wave), qui a été encensé par Pitchfork (a project that indicates exciting and near-exponential growth in her ability as a writer and producer), The Fader et Resident Advisor, et qui l’a fait connaître auprès d’un public plus large, tout en lui méritant le soutien de pairs comme Nina Kraviz et Jessy Lanza. L’album est également l’aboutissement d’une carrière qui englobe un album ambient avec Les Momies De Palerme paru via l’étiquette montréalaise Constellation (Godspeed! You Black Emperor), son duo de synth-disco DKMD (projet formé avec David Kristian), ainsi que Essaie Pas (signé chez DFA) avec qui elle a façonné, en partenariat avec son mari et collaborateur Pierre Guerineau, un mélange rafraîchissant de synth minimaliste et de cyberpunk coldwave (The Guardian).
Marie avoue être un bourreau de travail, et l’album peut également être vu comme une réponse à sa vie de tournée, qui a monopolisé la majeure partie de son temps l’année dernière et qu’elle a trouvée aussi enrichissante que déstabilisante. Tant en solo qu’avec Essaie Pas, elle s’est produite au Sonar Festival - où elle a présenté son spectacle Bullshit Threshold qui combine performance, texte parlé, projections vidéo et matériel analogique -, Primavera, Dekmantel et MUTEK. Son spectacle live est un projet créatif qui alimente à son tour sa musique. En jouant et voyageant seule (ce qui signifie qu’elle doit gérer tout son matériel elle-même, y compris les séquenceurs, les synthés et un micro pour chanter et parler), elle a l’opportunité d’improviser et d’assurer que chaque spectacle soit unique. Mais en même temps, ceci lui exige de projeter un personnage: une tâche qui peut entraîner une perte de repères.
En réponse à ces scénarios difficiles, elle se tourne vers les oeuvres d’auteurs qui l’aident à s’orienter et qui l’inspirent. Récemment, elle a plongé dans les travaux de la psychologue Alice Miller, du médecin Gabor Maté et du cinéaste Alejandro Jodorowsky (plus précisément, son livre Psychomagic). Elle s’est toujours tournée vers l’extérieur pour trouver les diverses influences qui inspirent sa musique. Mais c’est avec cet album qu’elle s’examine enfin avec le même niveau d’attention. Working Class Woman est le produit d’un cheminement personnel: elle a puisé à l’intérieur d’elle-même afin de projeter une vision plus élargie du monde.
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